[VS3] Une vie, une quête, un destin (suite)

La femme est la meilleur amie et la pire ennemie de l 'homme.
Sa meilleur amie lorsqu'elle l'exhorte a développer ce qu'il a de plus noble en lui, sa pire ennemie lorsqu'elle le pousse a se vautrer dans ces bas instinct.
Sa meilleur amie lorsqu'elle lui donne des forces, sa pire ennemie lorsqu'elle lui vole son énergie.
Demande toi,
toi qui t'exerces à l'art difficile de la survie,si la femme que tu tiens dans tes bras est ton amie ou ton ennemie.



Je dois continuer mon récit. Les Versets de la Survie doivent être transmis. Mais la quête du troisième Fragment de la tablette est pour moi un souvenir amer, car elle est lié à l’histoire d’amis chers.

J’avais rejoins mon régiment comme je vous l’ai dit précédemment. Je n’avais bien entendu parlé à personne de mes actes de Eldjunes. Après un entrainement intense nous fûmes, nous les bleus, intégrer dans des groupes de patrouille avec des vétérans. Comme les généraux voulait des groupes soudés l’amitié y était privilégiée quand la patrouille restait équilibrée.
J’eus donc le bonheur de retrouver les Guileastos dans mon équipe, nous fûmes heureux de nous retrouver bien qu’ils eurent du mal à comprendre pourquoi j’avais intégrer l’armée. Ils avait toujours pensé que je finirais reine de concours de beauté ou que je me marierai et fonderais une famille. Leur surprise passée, ils me présentèrent les autres membres de la patrouille: Exwhivess, un tribaliste kanian, doyen de cette équipe un peu maladroit, Faceless, un démoniste qui on le sentait était un elfe fort colérique mais qui avait bon cœur, Ironvile, un magicien avec qui je m’entendis immédiatement et le healer c’était Kaletha, un elfe lumineux qui je l’avoue était fort beau. Comme vous vous en doutez, je remplaçais alors un paladin décédé mais jamais nous parlions de lui. J’avais vite appris que le passé n’a pas sa place quand on est dans l’armée, la guerre nous enseigne que pleurer ses amis ne sert à rien mais le venger lui permet de reposé en paix.

Nôtre première mission, en tant que bataillon fût de patrouiller autour du camp à la recherche de saboteurs impériaux qui avaient été repérés par les guetteurs de la ligue. Heureusement que les Guileastos avaient l’œil, car nous découvrîment des mines sur les axes principaux qu’utilisaient nos troupes. Nous pûmes désactiver ces engins mortels puis nous partîmes à la recherche de ceux qui les avaient déposés là. Nous les trouvâmes enfin et bien sur nous les massacrâmes. Quand je vis mes camarades piller les corps je fus surprise mais c’est vrai que ce n’est pas avec notre solde de militaire que nous pouvions avoir de meilleurs équipements ou encore de bonnes armes. Je me mis donc à faire de même. C’est pendant cette rapine que je découvris une lettre qui me sembla importante. J‘en fis part à mes compagnons et eux aussi jugèrent ce courrier décisif. Nous décidâmes alors de rentrer à la base afin de faire notre rapport et confier ce document à nos supérieurs.
Nous nous étions pas trompé vu la tête que nos généraux firent à la lecture de la dépêche, nous fûmes alors autorisés à aller nous reposer. Nous en profitâmes pour aller manger, et pour apprendre à nous connaître. C’est ainsi que je découvris, que Faceless, avait une chérie nommé Reddevil, Ironvile bien que discret était quelqu’un de gentil et de serviable, on pouvait tout lui confier. Exwhivess était un compagnon fort plaisant car il était très drôle et très fidèle en amitié n’hésitant pas à tendre la main au ligués dans le besoin. Les Guileastos, mes amis de toujours étaient pour moi une seconde famille, ils avaient un humour plutôt fripon qui tournait souvent autour des jupons. Enfin Kaletha était quelqu’un de très secret, jamais il ne parlait de lui, mais dés que je l’apercevais mon cœur se mettait à cogné comme un dératé. En bref à force de le côtoyé j’avais fini par l’aimé et nous nous étions beaucoup rapproché car il semblait partagé mes sentiments. Jamais je ne fus aussi heureuse que cette nuit que nous passâmes dans les bras l’un de l’autre sans aucunes arrières pensées. Je pense qu’il avait compris que la Haine et le Dégout était ma vie et il voulait surement me réconforter, et me donner peut être une autre perspective d’avenir ou un nouvel espoir, l’Amour.
Le lendemain nous fûmes convoqué afin de nous donner notre prochaine mission. Nous fûmes donc informé que le courrier que nous avions trouvé était en fait un plan secret destiné à conquérir le Versant des Araignées. Notre tâche était donc d’ empêcher cette invasion par tous les moyens que nous avions à notre disposition. Nous nous mîmes donc en route et nous installâmes au camp que nous y possédions. Nous savions que les impériaux attaqueraient le lendemain à l’aube, ils ne seraient que 6 car ils voulait agir dans la rapidité. Nous organisâmes un plan, mon rôle consister à protéger Kaletha pendant que les autres piégeaient les impériaux grâce aux Guileastos. Leur but étant de tuer leur médecin avant toute chose car cela éviterai un combat long et sans fin. Nous étions sûr de nous car l’effet de surprise jouait pour nous. Nous prîmes donc nos positions et attendîmes nos assaillants. Le combat se déroula comme nous le souhaitions et ils tombèrent vite sous nos coups.
C’est à ce moment là que les araignées nous attaquèrent attirées par les bruits et l’odeur de sangs, nous avions omis ce facteur dans nos plans. Le combat fut terrible, car nous étions déjà épuisé par l’assaut précédent. Mais l’horreur atteint son paroxysme quand une araignée s’en prit à Kaletha alors qu’au même moment un impérial à l’agonie eut un regain d’énergie et s’en pris à Sevy (l’ainé des Guileastos) . Un moment j’hésitais car je savais que je ne pourrais en sauver qu’un, de Kaletha ou de Sevy à qui devais je sauver la vie? Entre amour et amitié qui donc allais je choisir. Je me jetais alors sur l’araignée en me disant que ma mission était de protéger notre infirmier (quand la passion s’excuse grâce à la raison). Je taillais la tarentule en pièce et une fois Kaletha en sécurité courrait auprès de mes amis de jeunesse. Trop tard à ma plus grande détresse, les plus jeunes étaient morts et l’ainé l’était presque. Je savais très bien qu’il se laisserait mourir car vivre sans ses sœurs lui était impossible. Mon chagrin était grand quand je le pris dans mes bras:

_ Ainsi c’est donc lui que tu as choisi, me dit-il
_ Je n’est aucune excuse mon ami, lui répondis-je
_ C’est ton cœur qui a choisi, j’avais prier pour être ton aimé

Mes pleurs redoublèrent alors car je n’avais jamais vu qu’il avait pour moi de tendres sentiments.

_ Mon Sevy je n’avais pas compris, ma trahison envers toi est encore plus atroce.
_Ne dit pas de sottises, tu n’as fait que suivre les ordres

Mais je voyais bien qu’il ne croyait pas ce qu’il disait et qu’il cherchait encore à me protéger alors que je l’avais livré à la mort.

_ Quand tu rentreras à la base, me dit-il, prend dans mon paquetage le paquet vert que tu y trouveras, ce présent est pour toi, le reste de mes affaires j’aimerais que tu les amène en personne à ma famille s’il te plait.
_ Je le ferai, dis-je

Et c’est ainsi que péri Sevy, éclaireur de la ligue et mon meilleur ami après que je l’eut trahi. Sur son visage, il y avait un sourire mais il était rempli de nostalgie.

Notre mission était un succès mais une ombre planait sur cette réussite. Nous retournâmes au camp et fîmes notre rapport. Nous fûmes féliciter mais je ne pensais pas le mériter. Kaletha vint me soutenir, il comprenait ma détresse, et cette nuit là je dormis de nouveau dans ses bras. Je me levais à l’aurore et allais donc tenir ma promesse, je pris le paquet vert et rangeais les affaires de mes amis morts afin de les porter au parents Guileastos dés ma prochaine permissions à Novograd. Je décidais alors d’ouvrir ce présent offert par un mourant. Il y avait une carte

Nous avons trouvé ceci chez un marchand de Asee Teph, nous nous sommes dit que tu serais heureuse de l’avoir pour ton anniversaire.
Bon anniversaire Lilas

Les Guileastos


Mon anniversaire? Bien sûr, c’était la semaine qui suivait, je l’avais oublié. Mais eux ils y avait pensé. J’ouvris mon cadeau et..... Je découvris un nouveau fragment de la tablette, ils connaissait ma quête et avait voulu m’aider. Je me mis donc à lire le verset:

La femme est la meilleur amie et la pire ennemie de l 'homme.
Sa meilleur amie lorsqu'elle l'exhorte a développer ce qu'il a de plus noble en lui, sa pire ennemie lorsqu'elle le pousse a se vautrer dans ces bas instinct.
Sa meilleur amie lorsqu'elle lui donne des forces, sa pire ennemie lorsqu'elle lui vole son énergie.
Demande toi,
toi qui t'exerces à l'art difficile de la survie,si la femme que tu tiens dans tes bras est ton amie ou ton ennemie.


Ainsi donc l’ironie était de nouveau présente, je ne m’en trouvais pas consolé pour autant au contraire. Je restai là à pleurer sur mon sort un moment, puis en me relevant me promis de ne plus jamais pleurer. Le temps des larmes était passer, je devais assumer mes responsabilités.
Je quittais le dortoir où mes amis avaient dormi, emportant avec moi leurs affaires ainsi que le courage qui avait fait défaut dans cette triste affaire, La Haine et le Dégout plus fort que jamais.

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